Portrait d’Advisory Board : Abayomi Awobokun

Portrait d’Advisory Board : Abayomi Awobokun

Aujourd’hui avec Abayomi Awobokun, Managing Partner, CE-IV

La jeunesse africaine représente un dividende démographique et une force motrice pour un changement positif, car elle possède la créativité, l’ingéniosité et la détermination nécessaires pour relever les défis qui se présentent sur le continent

En tant qu’associé gérant de la CE-IV, un fonds d’investissement soutenant les fondateurs africains d’entreprises numériques, quelle est votre vision de l’entrepreneuriat en Afrique et en particulier du développement des entreprises numériques en 2024 ?

La CE-IV est très favorable à l’entrepreneuriat en Afrique, le moment est venu pour le continent à cet égard, les vents nous sont favorables, notre démographie et notre diversité nous donnent une position forte et nous sommes prêts à en tirer le meilleur parti. Rien que l’année dernière, nous avons découvert des centaines de très bonnes entreprises fondées récemment par de jeunes Africains très résistants et certaines d’entre elles suscitent déjà l’intérêt des grandes entreprises internationales. C’est vraiment positif pour le continent. Le paysage entrepreneurial africain évolue régulièrement, sous l’impulsion d’une jeunesse florissante, d’une pénétration croissante de l’internet et d’un appétit de plus en plus grand pour l’innovation. Les entreprises numériques, en particulier, sont appelées à jouer un rôle central dans cette transformation, en offrant des solutions évolutives à des défis pressants dans divers secteurs, de la fintech et du commerce électronique aux soins de santé et à l’éducation. En 2024, nous prévoyons une nouvelle accélération de cette tendance, avec un afflux de capitaux d’investissement, un bassin croissant de talents et un écosystème plus favorable à la croissance des startups. Cependant, des défis tels que l’accès au financement, les déficits d’infrastructure et les complexités réglementaires restent pertinents, nécessitant des efforts de collaboration de la part des parties prenantes publiques et privées pour les relever.


Selon vous, quels sont les éléments clés pour promouvoir une transition numérique durable en Afrique, en particulier en termes de compétences, de financement et de réglementation, et comment votre organisation contribue-t-elle à ces initiatives ?

La promotion d’une transition numérique durable en Afrique repose sur plusieurs éléments clés : le développement des compétences, des mécanismes de financement adéquats et des cadres réglementaires propices. Á la CE-IV, nous contribuons activement à ces initiatives par divers moyens. Tout d’abord, nous donnons la priorité aux investissements dans les startups qui démontrent un engagement en faveur du développement des compétences et du renforcement des capacités au sein de leurs communautés respectives, en encourageant les pépinières de talents locaux et en stimulant une croissance inclusive. Deuxièmement, nous fournissons un soutien financier sur mesure aux entreprises en phase de démarrage et de croissance, en tirant parti de notre réseau de partenaires et de notre expertise pour faciliter l’accès au capital. Enfin, nous nous engageons auprès des décideurs politiques et des organismes de réglementation pour plaider en faveur de politiques qui favorisent l’innovation, garantissent la compétitivité du marché et préservent les intérêts des entrepreneurs. En abordant ces éléments critiques de manière holistique, nous pensons pouvoir libérer tout le potentiel de l’économie numérique africaine et de la société de l’information potentiel de l’économie numérique africaine et favoriser un développement socio-économique durable sur tout le continent-économique durable sur l’ensemble du continent.


Compte tenu des récents développements dans le secteur de l’énergie au Nigeria, tels que la livraison des premiers produits de la raffinerie et la réduction des subventions à l’électricité, comment pensez-vous que ces développements pourraient influencer l’écosystème des startups numériques et des entreprises technologiques en Afrique ?

Les récents développements dans le secteur de l’énergie au Nigeria, notamment la livraison des premiers produits de la raffinerie et la réduction des subventions à l’électricité, pourraient avoir de profondes implications pour l’écosystème des startups numériques et des entreprises technologiques en Afrique. Nous sommes fiers des progrès accomplis dans le secteur de l’énergie. En effet, le projet de raffinerie Dangote et tous les hommes et femmes qui y participent doivent être félicités pour leurs efforts et les résultats que nous constatons tous. L’amélioration des infrastructures énergétiques et la réduction des subventions peuvent faire baisser les coûts d’exploitation des entreprises, en particulier dans le secteur technologique, où une électricité fiable est essentielle. Cela stimulera l’innovation et l’esprit d’entreprise, en permettant aux startups d’allouer leurs ressources de manière plus efficace et d’étendre leurs activités plus efficacement. En outre, les progrès réalisés dans le secteur de l’énergie pourraient créer des industries secondaires telles que les énergies renouvelables et les technologies propres, offrant ainsi de nouvelles possibilités de solutions technologiques pour relever les défis de la durabilité environnementale. Toutefois, il est essentiel de veiller à ce que ces évolutions soient accompagnées de politiques de soutien et d’investissements qui favorisent un environnement commercial propice et promeuvent un accès équitable aux opportunités dans l’ensemble de l’écosystème numérique


En tant que membre de l’Advisory Board, mon message aux jeunes décideurs du continent est un message d’autonomisation, de résilience et de collaboration. La jeunesse africaine représente un dividende démographique et une force motrice pour un changement positif, car elle possède la créativité, l’ingéniosité et la détermination nécessaires pour relever les défis les plus pressants du continent. J’exhorte les jeunes dirigeants à adopter l’innovation, à tirer parti de la technologie et à poursuivre leurs aspirations entrepreneuriales avec courage et conviction. Dans le même temps, je les encourage à cultiver un esprit de collaboration, en reconnaissant le pouvoir des partenariats et de l’action collective dans l’obtention d’un impact significatif à grande échelle significatif à grande échelle. En exploitant leurs talents et en travaillant ensemble à la réalisation d’objectifs communs, les jeunes décideurs africains ont la possibilité de façonner un avenir meilleur pour eux-mêmes et les générations à venir.