Portrait d’Advisory Board : Patricia Veringa-Gieskes

Portrait d’Advisory Board : Patricia Veringa-Gieskes

Aujourd’hui avec Patricia Veringa Gieskes (République Démocratique du Congo), Directrice générale RDC, The Job Factory.

Investissez dans la jeunesse Africaine, plus particulièrement les jeunes femmes, car cette jeunesse représente l’essor de nos entreprises, la croissance et le développement économique de l’Afrique

En tant que Directrice générale de « The Job Factory » et au titre de vos fonctions au sein de la Fédération des Entreprises du Congo, quel regard portez-vous sur la prise en compte de l’importance du social pour la croissance économique des pays africains, et notamment de ce qui touche au monde du travail ? Existe-t-il selon vous une différence entre secteur public et secteur privé à cet égard ?

À ce jour le secteur public a beaucoup de pain sur la planche concernant le « social » entendez le bien être de la population. Nous vivons une ère ou croissance économique n’est plus signe de création d’emplois, bien au contraire le chômage augmente. Il y a lieu de revoir au niveau politique ce que signifie « croissance économique », car Il ne peut y avoir de développement possible sans pouvoir d’achat, qui lui provient d’un revenu stable et idéalement d’un travail décent. La justice sociale prône par l’OIT, tente d’en être une réponse collective.


Comment sensibiliser davantage les entreprises et le secteur public à investir dans la formation et surtout au besoin de l’adapter à toutes les géographies (notamment en milieu rural), populations et secteurs ?

La maitrise des données sont d’une importance capitale, car cela permet de comprendre pourquoi telle action ou décision sont prises, afin d’obtenir un résultat spécifique. Démontrer grâce aux études qu’investir dans la formation, en rapport avec l’agriculture par exemple, est vecteur d’une plus grande création d’emplois, en comparaison avec d’autres secteurs, et que cela assure non seulement une sécurité alimentaire, mais aussi  moins de dépendance vis  a vis de l’importation. 


Comment envisagez-vous de renforcer la collaboration entre les entreprises privées, telles que la vôtre, et les acteurs du développement social, comme les ONG ainsi que les institutions éducatives, afin de maximiser l’impact de vos initiatives et d’assurer un développement durable pour les jeunes de la région ?

The Job Factory,a obtenu un Arrete ministeriel comme centre de Formation, afin de pouvoir procurer  la formation professionnelle certifiante,  étant au cœur du besoin en tant que recruteur, collabore avec des ONG/Institutions afin d’identifier des jeunes ayant besoin de renfort de capacite en formation specifique ,ceci afin d’apporter cette adéquation nécessaire, pour assurer un développement durable des competences des jeunes de la region. Au sein de la FEC, nous collaborons aussi avec des partenaires comme Microsoft pour garantir, via l’outil digital, un acces au plus grand nombre.


Investissez dans la jeunesse Africaine, plus particulièrement les jeunes femmes, car cette jeunesse représente l’essor de nos entreprises, la croissance et le développement économique de l’Afrique.